16/12/2017
Participants : Lucie, Tanguy, Samir, Martin, Jean-Baptiste, Stéphane D, Stéphane L
Rivière souterraine de Bataillé
TPST : 2h
Après avoir récupéré la clé au lavoir de Saint-Christophe, nous traversons la campagne encore gelée en direction de Bataillé. L’entrée se situe dans une ancienne station de pompage, débarrassée de ses équipements lors d’opérations de dépollution menées par le CDS. A l’ouverture de la trappe qui couvre l’entrée du puits, nous recevons une bouffée d’air « chaud » venant du fond : ça donne envie d’y aller. Nous équipons le puits avec les moyens du bord car les amarrages sont restés au gîte… Heureusement il n’y a pas besoin de grand-chose, car on peut démarrer sur des IPN posés en haut de ce beau puits en pierre de taille de 1894. Arrivés en bas, nous suivons la rivière vers l’aval, en passant à côté d’un deuxième puits, qui vu d’ici souffle de l’air froid (ils ne sont pourtant distants que de quelques dizaines de mettre en surface). Rapidement le plafond baisse (ou le plancher remonte…), et il faut ramper dans l’eau et sur les cailloux. Les néoprènes sont appréciées car on se mouille bien. Stéphane D et Samir entrainent le groupe à un bon rythme, sans même ralentir aux voutes mouillantes « sévères » indiquées par notre contact local. Tout le long de la progression nous pouvons admirer les centaines de fossiles incrustés au plafond et sur les parois : principalement des ammonites et des rostres de bélemnites. Nous atteignons le siphon en un peu moins d’une heure, l’occasion d’aller faire quelques brasses tout en évitant les attaques de glaise… Au retour, une partie du groupe part explorer l’amont (plus concrétionné) tandis que les autres commencent la remontée. Nous sortons vers 13h et rencontrons Olivier du CDS 79 à la sortie, venu installer un balisage en vue de travaux à venir sur le bâtiment de l’entrée. Puis pique-nique au soleil, pas mal pour une sortie au mois de décembre !
Rivière de Saint-Christophe-sur-Roc
TPST : 2h
L’inconvénient avec deux rivières souterraines dans la journée, c’est qu’il faut remettre les combis mouillées. Si on y ajoute le petit vent frais que l’on trouve dans le champ de Mr Moreau près de l’entrée, on peut comprendre que ça grogne un peu au moment de s’équiper. Arrivés à la buse d’entrée, nous retrouvons la même bouffée d’air chaud que le matin à Bataillé : on ne traine donc pas à se réfugier sous terre ! Arrivés en bas des puits nous partons visiter l’amont en attendant Tanguy et Jean-Baptiste qui sont partis laisser une voiture à la sortie. On ne va pas bien loin, car rapidement le niveau de l’eau est élevé et un fil d’Ariane en place laisse penser que c’est plutôt un terrain de jeu pour les plongeurs… Une fois le groupe reformé nous suivons la rivière vers l’aval. La première partie est très belle, avec de grands volumes et une galerie creusée par l’eau très esthétique. Nous rencontrons ensuite quelques passages bas, mais rien à voir avec ce qu’on a fait le matin à Bataillé. Nous arrivons au bout d’une heure à la confluence avec le réseau de Saint-Projet que nous remontons sur quelques dizaines de mètres. Ensuite il faut se diriger vers la sortie en passant par la fameuse voute mouillante du lavoir. Les récents aménagements du CDS nous auraient permis d’en faire baisser le niveau en activant un dispositif permettant d’augmenter le débit de sortie quand nous sommes passés le matin, mais nous avions décidé de le faire « à l’ancienne ». Là encore on se mouille bien mais ça passe tranquillou, et nous sortons à la tombée de la nuit.
Il ne reste plus qu’à retourner à l’entrée pour récupérer la corde, tâche rendue un peu plus difficile par la bonne idée qu’a eue Stéphane D d’attacher la corde en bas du puits « pour ne pas que ça traine ». Bon au moins pas besoin de trop discuter pour savoir qui va se rééquiper pour descendre la récupérer !
En conclusion, deux belles sorties, en plus pas loin de chez nous, donc une adresse à ressortir pour des week-ends courts !