Toussaint dans le Lot

Participants : Martin Mongin, Stéphane Dine, Vedran Vukotic, Franck Cochard, Jean-Baptiste Martin

Pour ce séjour dans le Lot du 22 au 26 octobre, nous avons rendez-vous vers 19h le dimanche soir avec Martin, Stéphane et Vedran au gîte du Bournazel à Cras (une adresse qu’il faudra retenir, le propriétaire est très sympathique).

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Nous déchargeons et décidons du programme des 3 jours à venir :

Lundi : Cuzoul de Sénaillac et Picastelle

Mardi : Igue de Diane et Igue Noire

Mercredi : Igue de Saint-Martin

Franck, qui est en préqualification DE avec moi, nous rejoindra le lendemain matin. Il a réussi à loger chez un ami dans le coin puisqu’il s’était rajouté à notre petit groupe un peu tardivement.

Lundi 23 octobre : C’est vers 8h30 que nous retrouvons Franck autour du petit déjeuner. Une bonne ambiance s’installe rapidement parmi nous. Après la préparation des kits, nous partons dans le T5 de Franck qui est un véhicule fort pratique il faut le dire.

Igue du Cuzoul de Sénaillac : TPST 1h

Petite cavité pour commencer mais assez originale de par sa topo. Martin et moi-même équipons en double le puits d’entrée et nous nous retrouvons rapidement au fond après avoir un peu tourné en rond dans la grande salle.

 

Igue de Picastelle : TPST 4h

Cette fois, finies les rigolades, voilà une cavité un peu plus sérieuse. La marche d’approche dure une dizaine de minutes au travers des bois depuis le T5 garé en bordure de la route. Nous sommes juste à côté de l’igue de diane et l’igue noire où nous irons demain.

Je pars équiper le P60 de l’entrée, la tête de puits se fait sur un arbre puis on atteint rapidement une margelle avec deux points brochés bien en évidence. Une dév hors d’âge pendouille dans mon dos, finalement un spit à côté me permet d’en faire une seconde. Le puits est bien fractionné et en partie broché. Après une seconde dév et quelques fracs on arrive sur la base du P30 qui suit le P60. Un squelette de biche ou de je ne sais trop quel animal, se trouve là, de toute évidence, encore assez récent.

Stéphane part avec le second kit sur le P30 partiellement incliné et bien fractionné. Nous touchons le fond vers -90 rapidement. Un chantier de désob est là depuis 20 ans ! (c’est ce que le voisin spéléo du propriétaire du gîte nous a appris).

A la remontée, Martin s’occupe du P30 et Franck du P60 tandis que Stéphane et moi remontons à la surface.

 

Mardi 24 octobre : Comme d’habitude retrouvailles à 8h30 avec Franck, enkitage…

Igue de Diane : Comme d’habitude la marche d’approche pour Diane se fait à travers la pampa au GPS. En 15 min nous arrivons avec le matos devant le trou et j’attaque l’équipement par une voie différente que la dernière fois où je suis venu. De belles broches ont été rajoutées en face de la voie habituelle faisant un départ bien plus logique. MC sur arbre, tête de puits sur 2 broches, frac à -5 sur 2 spits, dév depuis la paroi opposée sur broche et plein pot !  Martin et Stéphane me suivent et nous attendrons un certain temps Vedran et Franck repartis à la voiture…

Pique-Nique à la sortie de Diane et direction l’Igue Noire. L’entrée est impressionnante, P60 bien large et bien verticale, on voit le jour jusqu’en bas. Nous partons depuis la plus petite des hauteurs n’ayant pas une longueur de corde suffisante pour l’autre côté. Martin équipe le P60 bien fractionné (attention au départ, prévoir un kit à frotter sur l’arête). En bas s’ensuit une petite escalade (la corde et les amarrages sont propres, seul un maillon rapide laisse songeur au début de la partie étroite) et la suite se fait dans des parties beaucoup plus étroites. Stéphane équipe un premier P15 avec pas mal d’AN puis j’enchaine sur le deuxième P15 (attention l’entrée est assez étroite et à hauteur du sol, à droite depuis le premier P15). Enfin nous arrivons dans un espace un peu plus grand avec une corde en fixe bien tonchée qui repart vers le haut. Nous n’irons pas, étant déjà au fond de la classique vers -90.

A la remontée Franck déséquipe le second P15 et le P60 d’entrée, je m’occuperai du P15 équipé par Stéphane.

De retour au gîte, soirée barbecue (merci Stéphane !) on se régale !

 

Mercredi 25 octobre :

Igue de Saint-Martin : TPST 6h

Finalement après avoir appris que les propriétaires de l’igue n’étaient plus propriétaires… nous y sommes allés sans contacter quelqu’un en particulier.

La marche d’approche est très courte mais monte bien. L’entrée inférieure par laquelle nous rentrerons est entourée d’un grillage fatigué par le passage des spéléos. J’équipe le départ et le premier P45 fortement incliné, il faudra faire un passage de nœud sur une petite margelle où l’on peut être debout. Arrivé en bas du puits, le sol est plus caillouteux mais toujours bien incliné, j’installe une corde pour remonter à la poignée tandis que Stéphane équipe les parties étroites de la cavité. Une tête de puits juste après un boyau semble un peu chiante à installer, pas beaucoup de prise. Je repars équiper le P40 sur plan incliné suivant, les points sont nombreux et faciles à trouver. Nous attaquons enfin la partie boueuse où Franck équipe le P20 pour atteindre le fond vers -127.

Nous remonterons à la base du P40, après que Franck déséquipe le P20, pour manger. Martin s’occupera du P40 puis laissera la main à Franck sur les parties étroites et le P45.

Charente week-end de pâques 2017

Rien de tel pour fêter pâques que d’aller faire un petit tour sous terre…

Nous avons choisi la Charente en ce week-end pascal. Grâce aux précédentes venues de Stéphanie, nous avons pu réserver le Refuge d’Agris (près d’Angoulême) qui nous a servi de camp de base vers les cavités aux alentours.  Après 1 an et demi de fermeture et plusieurs mises aux normes, il a finalement réouvert et est assez confortable dans sa rusticité.

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Samedi 15 avril 2017 : Réseau Camelot

Participant : Stéphanie, Felipe, Samir, Jean-Baptiste

TPST : 8h

C’est grâce aux réseaux de Stéphanie que nous avons pu avoir accès à cette cavité en compagnie de 4 spéléos locaux que nous avons retrouvés à 11h le samedi matin près de l’entrée.

Le réseau Camelot doit son nom à une anti-stalagmite en forme de Graal qui a été déplacée proche de l’entrée. Sa découverte, fruit du hasard, est due à la création d’une 4 voies qui a mis en évidence la cavité. L’entrée artificielle se situe donc au bord de la route. Depuis, les spéléos l’explorent et la topographient. Aujourd’hui ce réseau compte déjà 14 kilomètres de galeries et ça continue ! En faisant, une des cavités les plus importantes de Charente, mais le plus remarquable, ce sont les concrétions qu’elle renferme. Draperies, coulées stalagmitiques débridées, gours, cristaux, perles des cavernes… on ne sait plus où regarder, ni même où marcher de peur d’abîmer quelque chose. Heureusement, le marquage est bien fait et Danielle, une spéléo locale, nous demande même à un moment de retirer notre équipement et nos combis. Nous faisons donc la visite de la plus belle partie en sous-combi.

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