20 février: 1er entraînement extérieur 2021 en falaises à Mézières-sur-Couesnon

Bien agréable que de remettre le nez dehors et de retrouver le plaisir de se promener entre rivière, bois et falaise, à penduler au bout d’une corde, après ces longs mois d’hiver quelque peu minants, entre confinement et couvre-feu… 🙁

Nous étions une douzaine de personnes (dont 2 initiations) réunies ce samedi 21/02 à Mézières pour retrouver le sentier menant en haut des falaises puis tenter de retracer une sente à travers les genêts: les mollets de Lucas s’en souviendront!

Une belle journée sous le soleil où petits et grands auront retrouvé le plaisir de tisser de belles toiles d’araignées et de s’adonner aux joies des montées/descentes et autres passages de fractions en évitant (… ou pas) les emmêlages de longes, le tout dans une ambiance musicale faite de cliquetis des mousquetons 🙂 : tous les sens en éveil, même avec le port du masque!

A remettre dès que possible en somme! 😉

Camp d’été GSR 2020 Vercors: descente au gouffre Berger

Souvenirs en image de cette descente mythique spéléo du Vercors (premier -1000 mondial de l’histoire en 1956), équipée en fixe durant 1 mois l’été dans le cadre de rassemblements internationaux à laquelle une équipe du GSR s’était inscrite depuis plusieurs mois…

De grands moments passés sous terre, avec une diversité de progression et une grande variété dans les paysages rencontrés: méandres, puits, immenses salles, gours, concrétions, rivière, tyroliennes, ….: que du bonheur de spéléo/canyoneur!

26h passées sous terre en tout, ça commence à faire!
Une tentative de sieste après un bon repas chaud au bivouac de -500m fut appréciée, mais pas longtemps à dire vrai, car un enseignement de ce 1er bivouac sous terre (pour moi en tout cas) c’est que à 5°C sans duvet sous la tente de fortune faite de couvertures de survie… eh ben tu te cailles rapidement!!
Au final, on s’est vite réchauffé en repartant, même si renfiler les fringues humides et froides en sortant du bivouac fut un exercice déplaisant: court certes, mais intense!
Pour finir, je me souviens avoir maudit les 2 derniers méandres, le kit avec la fatigue n’en finissant pas d’aller se coincer dès que l’occasion se présentait!

Bon, on taira le fait qu’on s’est paumé sur le final sous terre (je compte sur votre discrétion, chut!), sans du coup atteindre le siphon terminal à -1122m: sniff 🙁
On a bien fini sur une voute mouillante, mais au niveau du bivouac Mélusine vers -950m. J’entends déjà certains dire que ma présence dans le groupe y est pour quelque chose! 😉